samedi 27 avril 2024

MACRON AU PIFOMÈTRE

 

Macron soi-disant Mozart de la finance gouverne au pifomètre et le RN ne fera pas autrement

C’est évident aujourd’hui : vous vous êtes fourvoyés en élisant Macron, Jupiter omniscient grâce à qui vous n’auriez plus envie de voter pour le RN. Et vous allez recommencer avec Le Pen et Bardella, les girouettes de la politique.

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Petite indication : quand les sources des informations citées ne sont pas précisées c’est qu’elles émanent du Canard enchaîné qui reprend souvent celles d’autres journaux.

Quelques résultats économiques du Mozart de la finance.
Entre 2019 et 2023 avec 200 milliards d’aides aux entreprises par an, la baisse des impôts des sociétés, des actionnaires, etc., la croissance française a progressé de 1,6% pendant que celle des États-Unis a connu une hausse de 10,5%.Depuis le troisième trimestre 2017, la dette a augmenté de 685,2 milliards pour atteindre 3013,4 milliards d'euros le 31 mars 2023 selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Elle s'élève ainsi à 112,5% du PIB.

Innovation pour la réduire, un plan de 20 milliards d’économies est annoncé, le sixième depuis 2005.
Décembre 2005 le premier ministre Dominique de Villepin lance un plan pour ramener la dette à 60 % du PIB en 2011 : elle passera à 88%.

Juillet 2007, Nicolas Sarkozy met en place la « révision générale des politiques publiques » prévoyant 250 000 suppressions de postes de fonctionnaires pour réduire la dette qui augmentera de 650 milliards et atteindra 90% du PIB.

Juillet 2012 François Hollande lance la « modernisation de l’action publique » : malgré 571 millions économisés la dette a grossi de 400 milliards.

Février 2017 dans un rapport commandé par le gouvernement, Michel Pébereau, ancien patron de la BNP, recommande au ministre de l’économie, Emmanuel Macron, de faire d’urgence des économies : la dette atteindra 100 % du PIB avec 162 milliards en plus.

Juillet 2017, Édouard Philippe premier ministre d’Emmanuel Macron lance « le comité d’action publique 2022 pour éviter les dépenses publiques inutiles » : résultat la dette s’est accrue de 420 milliards sur le quinquennat.
Vous voilà rassurés ! Non ?

Oui mais, le chômage a baissé disent-ils ?
Pour que les jeunes ne se retrouvent pas inscrits au chômage, des centaines de milliers de contrats d’apprentissage sont signés, financés à grand frais par l’État.

Les lois travail ont réduit les montants et les durées d’indemnisation. Elles ont durci les conditions d’indemnisation, ont conduit à une multiplication des contrôles et des radiations autoritaires...
Ce n’est pas le chômage qui a baissé. Ce sont les chiffres des statistiques du chômage qui ont baissé.

On a créé deux millions d’emplois et plus d’un million d’entreprises, disent-ils. Or sont apparus 2 millions d’autoentrepreneurs et travailleurs Ubérisés.
Quant aux créations d’entreprises il s’agit de 689 000 autoentrepreneurs et 394 000 vraies entreprises.
Dans le même temps en 2023 on a compté 55 482 faillites, un niveau jamais vu depuis 2017 après 41 000 en 2022. (Source INSEE)

Champion de l’augmentation des inégalités.
Un exemple.
En 2020, sur la totalité de ses revenus 2019, un peu moins de 1,3 milliard, Bernard Arnaud, l’homme le plus riche du monde, aura été imposé à hauteur de moins de 14%, loin des 49% de la tranche supérieure du barème avec la contribution sur les hauts revenus. Le Canard enchaîné, 1er février 2023

Champion toute catégorie du raconter n’importe quoi.
Un exemple.
Le 16 avril 2022 Emmanuel Macron promet : « Le quinquennat sera écologique ou ne sera pas ».
Le 31 décembre 2022, Emmanuel Macron ahuri s’étonne : « Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ! »

C’est ce prétentieux, plastronneur et outrecuidant personnage que vous avez élu, deux fois !

Selon l’expression latine traduite en français par « l’erreur est humaine, c’est persévérer qui est diabolique », il ne faudrait pas que vous nous refassiez le coup avec Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Jordan Bardella a été démasqué dans l’émission Complément d’enquête.
« Apprendre à sourire, paraître avenant, Jordan Bardella l'a appris. Comme de nombreux politiques, il s'est entraîné à s'exprimer dans les médias : ce qu'on appelle du média training. Son ancien coach média de 2018 à 2022, Pascal Humeau - ex-journaliste de BFMTV - témoigne dans "Complément d'enquête". Les deux hommes sont aujourd'hui brouillés. "C'était une coquille vide. En termes de fond, il était plutôt limite. Il ne lisait pas particulièrement, il ne s'informait pas du tout, il ne reprenait que les éléments de langage de Marine le Pen". Alors il a formé Jordan Bardella : "Son aisance, sa décontraction, son enthousiasme qu'on peut ressentir aujourd'hui, il a fallu qu'on le travaille et ça a pris des mois et des mois pour qu’a minima, les gens qui vous détestent se disent : pour un facho, il a l'air sympa". Le conseiller en communication reconnaît que dans ses conseils à Jordan Bardella, quand il met en avant son histoire personnelle, il a pu y avoir des arrangements avec la réalité... »
La Dépèche.fr, 26 avril 2024.

On les entend essentiellement sur l’immigration et peu sur tout le reste, aussi est-il difficile de les prendre en défaut pour les critiquer.

D’ailleurs, Jordan Bardella refuse de participer aux débats. Quand il donne une conférence de presse il s’en va avant que les journalistes puissent lui poser des questions : « Ce jeudi 25 avril, le jeune président du Rassemblement national (RN) s'est dérobé aux questions des journalistes, après avoir récité laborieusement les éléments de langage du parti sur l'Union européenne. »
Marianne, le 25 avril 2024.

 

Pensée critique : La CPI, une entité soumise aux intérêts de l’Occident

24 Avril 2024, 16:58pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Par Pablo Jofre Leal

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar infos

 

Quand je pense à l'Occident en relation avec cet article, à son contrôle sur la cour pénale internationale, je rends compte particulièrement de la domination dans de large sphères de notre vie quotidienne : économique, militaire, culturelle, médiatique, par des pays dirigés par les États-Unis et leurs alliés de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) avec des régimes comme le Canada, l'Australie et des entités qui sont utilisées habituellement comme prête-noms comme le régime israélien.

 

Un groupe de pays qui, depuis l'origine de l'Organisation des Nations unies (ONU) et l'établissement de traités, de statuts, de conventions et de différents cadres légaux destinés à garantir le respect des droits de l'homme, utilise à ses fins ces organismes internationaux parmi lesquels on compte, on suppose, des organes de justice indépendants comme la Cour Pénale Internationale (CPI) aussi connue comme Tribunal Pénal International (TPI). Ne pas confondre la CPI avec ce qu'on appelle la Cour Internationale de Justice qui dépend des Nations unies et résout des controverses juridiques entre États. la CPI est le seul tribunal international qui peut enquêter et agir contre des personnes accusées des délais les plus graves contre la communauté internationale.

 

En effet, la CP est une entité dont l'objectif essentiel est de juger toute personne accusée d'avoir commis des crimes de guerre, des crimes d'agression, reconnus comme crimes contre l'humanité. Dans le cadre de cette définition, ces crimes contre l'humanité sont toutes les attaques contre les droits de l’homme fondamentaux. C'est-à-dire, pas seulement contre des victimes particulières, concrètes, mais contre l'ensemble de l'humanité. Évoquer ces crimes, c'est parler d'assassinats, d'extermination, d'esclavage, de déportation ou de déplacement, forcé de population et aussi de privation grave de liberté ou de tortures commises dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique contre une population civile et dont nous avons vu l'exemple le plus concret pendant ces six derniers mois et demi avec le processus d'extermination mené à bien par le régime national-sioniste israélien contre la Palestine, dans la poursuite d'un processus qui dure depuis 76 ans, dans une une politique claire et évidente de solution finale de la « question palestinienne » dans le style de la conférence de Wannsee organisée par les hiérarques nazis en avril 1942 pour faire avancer l'exécution de masse de millions d'êtres humains parmi lesquels des Européens de confession juive, des prisonniers de guerre, des handicapés mentaux, des Gitans, entre autres.

 

La politique d'extermination menée à bien par l'entité israélienne est une conduite qui viole toutes les lois qui existent pour défendre les droits de l'homme, pour mettre un frein à l'agression et à l'occupation d'un territoire. Une vision du monde qui gouverne ses actes criminels dans lesquels, malgré l'évidence de ces violations, de la politique de solution finale mise en place contre le peuple palestinien, l'entité national-sioniste israélienne, non seulement n’a respecté aucune des résolution de l'ONU concernant la restitution des territoires occupés, l'arrêt de la construction d'installations illégales avec des colons du sionisme le plus extrémiste, la démolition du mur de l'apartheid créé en Cisjordanie, le retour des réfugiés palestiniens, mais n'a pas non plus respecté la détermination à mettre fin à l'agression mise en œuvre depuis octobre 2023 et qui s'est traduite, jusqu'à présent, par 35 000 assassinats - dont 15 000 enfants - 90 000 blessés et la destruction de 75% des bâtiments, maisons, écoles, centres de production, cultures, hôpitaux et routes de la bande de Gaza. Cette réalité a poussé l'Afrique du Sud à accuser devant la Cour Pénale Internationale Netanyahu et son régime de crimes de guerre. Et jusqu'à maintenant,  rien qui sente la détermination d'arrêter le premier ministre sioniste ou de faire avancer la création d'une Tribunal Pénal Internationale pour le juger, lui et les siens.

 

Nous avons constaté la même chose dans d'autres parties du monde depuis 2014, quand le régime d'extrême droite de Kiev a commencé un processus d'extermination de la population du Dombas à partir du coup d'Etat de février de 2014 qui a renversé le Gouvernement de Victor Yanukovich, processus qui a duré jusqu'en février 2022, quant a commencé l'opération militaire de dénazification et de des démilitarisations du régime de Kiev par l'armée de la fédération russe. Ce processus d'extermination avait signifié l'assassinat d'au moins 20 000 habitants russophones des régions de Donetsk et Lugansk,  aujourd'hui nouvelles républiques populaires ayant coupé tout lien avec Kiev. On n’a pas l'habitude de rappeler cela au moment de diaboliser l'opération de défense de cette population russe dans l'aile orientale de l'Ukraine qui a une relation claire et indéniable avec la Russie.

 

La Cour Pénal International Criminelle est née le 17 juillet 1998, sous les auspices de ce qu'on appelle la Conférence Diplomatique des Plénipotentiaires des Nations unies, qui a discuté de la nécessité d'avoir une Cour Pénale Internationale. La Cour a commencé à fonctionner en 2002 et a succédé aux tribunaux had hoc formés dans les années 1990 pour aborder les crime atroces commis dans l'ancienne Yougoslavie et au Rwanda.

 

Lors de cette rencontre, 120 Etats membres de l’ONU ont approuvé ce qu'on appelle le Statut de Rome. 7 ont voté contre et 21 se sont abstenus, ce qui a permis la mise en place de cette CPI qui allait entrer en vigueur le 1er juillet 2002–un vote qui ne s'est pas traduit par un procès-verbal.–Par conséquent, on ne sait pas qui a voté pour, contre ou s'est abstenu, à l’exception de la République Populaire de Chine, des États-Unis et d’Israël.

 

Ces trois pays ont exprimé les raisons qu'ils avaient de voter contre. Le régime israélien a signalé qu'il votait contre car il ne comprenait pas pourquoi « l'acte de déplacer des habitants d'un territoire occupé était inclus dans la liste des crimes de guerre »–évidemment, pour éviter de respecter les résolutions qui empêcheraient la poursuite de sa politique d'occupation, de colonisation et d'extermination de la population palestinienne et de ses territoires. Cela était inclus dans les interdictions comprises, dans le quatrième accord de Genève. La Chine a signalé qu'elle votais contre parce qu'elle préférait une décision au consensus qu'à la majorité et les États-Unis, pour leur part, ont affirmé que les statuts devait reconnaître le rôle du conseil de sécurité dans la détermination dans la qualification d'un acte d'agression, car là, indubitablement, Washington a un droit de véto indiscutable qui a été utilisé pour nier a de multiples occasions, les accusations portées contre ses propres Gouvernements, comme celles portées contre ses pays satellites.

 

Dans un intéressant document intitulé « 10 condamnations en 25 ans : la Cour Pénale Internationale atteint-elle son but ? » On signale que « la première personne que la CPI a jugé avec succès, a été Thomas Lubanga Dylio, l'ancien président de la République Démocratique du Congo. En mars 2012, Dylio a été déclaré coupable de crimes de guerre pour avoir enrôlé et recruté des enfants mineurs de moins de 15 ans et les avoir utilisés pour participer activement aux hostilités. Depuis lors, la CPI a traité 30 cas de plus dont 10 se sont soldés par des condamnations et quatre par des acquittements alors que 16 suspects sont toujours en liberté. La CPI est composée de 18 juges sélectionnés par l'Assemblée des Etats Membres pour un mandat de 9 ans non renouvelable et dispose d'un budget annuel d'environ 200 000 000 d'euros. 25 ans après sa création, on a déclaré : « Aujourd'hui, le monde a besoin de plus de justice que jamais. Les atrocités du XXe siècle qui ont amené à la création de la Cour n'ont pas cessé d'exister et nous assistons à une érosion du multilatéralisme et de l'Etat de droit de plus en plus importante. » Le problème réside dans le fait que la CPI, à une majorité écrasante, juge ceux que Washington et les siens ont désignés.

 

En mars 2023, sous la pression des États-Unis et des pays membres de l'OTAN, la CPI a lancé un mandat d'arrêt contre le président russe, « pour la déportation illégale d'enfants ukrainiens et leur transfert des zones occupées d'Ukraine à la Fédération de Russie. » Le même mandat d'arrêt a été émis contre María Alekseyevna Lvova-Belova, représentante de la présidence russe pour les droits de l'enfant. Une accusation sans fondement au-delà des dénonciations du régime de Kiev amplifiées par les médias occidentaux. Que cherche Washington et les siens avec cette nouvelle provocation contre la Russie et en particulier contre son plus haut dirigeant et des fonctionnaires de son Gouvernement ? D'abord, à utiliser un organisme international, et ainsi donner un visage de sérieux juridique à l'accusation contre Poutine dans le cadre de l'actuel affrontement guerrier en Ukraine, dans lequel les participants échappent à la Russie et à l’Ukraine quand, derrière les forces de Kiev, se trouve l'OTAN qui utilise l'Ukraine comme faire de lance et chair à canon.

 

À mon sens, et malgré l'énorme campagne médiatique, politique et diplomatique que l'Occident pronord-américain mène à bien, il n'existe aucun fondement plausible, aucune raison que nous pourrions qualifier de sérieuse, de véridique, au-delà d'un récit connu pour sa campagne inhabituel de manipulation et de désinformation tissé contre la Russie depuis la fin de l'URSS et intensifiée après la décision russe de mener à bien l'opération militaire pour dedénazification  et de démilitarisation d’une Ukraine devenue le fer de lance des politiques russophobes de Washington, et auquel les pays européens, regroupés dans l'Union européenne et l'Organisation du Traité traité de l'Atlantique Nord se joignent avec un enthousiasme irresponsable.

 

Ces décisions visent clairement à isoler la Russie, à mettre en place une politique de pression maximale et à créer une CPI unilatérale peu fiable et soumise aux intérêts des pays occidentaux. Cela se fait au détriment non seulement des rivaux occidentaux, mais aussi de l'ensemble des pays du Sud mondial.

 

De cette façon, on sape le droit international, la sécurité et la paix. Les mesures prises jusqu'à présent par la CPI sont totalement unilatérales et nous ne les avons jamais vues mises en place quand il s'agit de dirigeants occidentaux, parmi lesquels, dans le cas de l'invasion de l'Irak suite à des informations manipulée, le premier ministre britannique Tony Blair, l'ancien premier ministre espagnol José Maria Aznar, l'ancien président des États-Unis Georges W. Bush, responsables de l'assassinat d’1 000 000 d’Irakiens. Et même le premier ministre sioniste, Benjamin, Netanyahou et une grande partie de son cabinet. Des généraux de l'OTAN, des généraux des armé d'invasion, qui ont provoqué des millions d'assassinats dans le Sahara occidental, en Serbie, en Libye,en Irak, en Afghanistan, en Syrie, au Yémen, en Palestine, dont les responsables sont les Gouvernements occidentaux avec la participation de régimes comme celui de l'Australie, du Canada, d'Israël, de l'Arabie Saoudite, du Maroc, entre entre autres.

 

Dans un article publié sur  www.segundopaso.es, on signalait il y a plus d'un an–et cela n'a pas changé d'un iota–que la CPI est une organisation au service de l’Occident, des intérêts hégémoniques de Washington et des siens, un instrument destiné à essayer de faire perdurer un monde qui exige des changements à hauts cris. Une organisation qui s'est consacrée à émettre des mandats d'arrêt contre des dirigeants africains, mais aucun contre les dirigeants politiques et militaires occidentaux responsable d'agressions, d'invasions, d'occupation et de colonisation de territoires. Responsables de la mort, par exemple, de 600 000 êtres humains en Syrie lors d'une guerre d'agression menée à bien par des troupes étrangère et des groupes terroristes depuis 2011. Un Occident qui a donné son aval aux crimes commis par le Gouvernement ukrainien à partir de février 2014 contre la population russophone du Donbass.

 

Une CPI qui ne juge pas et n'a émis aucune condamnation contre le régime civil et militaire sioniste pour 76 ans d'occupation et de colonisation qui se sont soldés–des estimations très en dessous de la réalité–par la mort d'au moins 150 000 Palestiniens pendant ces 76 dernières années auxquels il faut ajouter les 35 000 morts pendant ces 95 derniers jours. La déportation forcée des habitants, l'arrestation, la torture, l'assassinat, les enlèvements, entre autres crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour lesquelles nous n'avons pas vu cette CPI émettre de mandat d'arrêt contre les criminels Benjamín Netanyahu, Avigdor Liberman, Benny Gantz, Ayelet Shaked, Itamar Ben Gvir, Bezalel Smotrich ou le ministre de la guerre israélien Yoav Gallant. « Quelle crédibilité peut avoir la CPI si elle est restée muette sur la souffrance du peuple irakien après 20 ans d'agression de la part des États-Unis et de la Grande-Bretagne, ou du peuple afghan ?

 

La CPI qui s’est tue quand les États-Unis ont imposé des sanctions à un procureur de la CPI pour avoir enquêté sur des crimes de guerre commis en Afghanistan par des militaires étasuniens. Washington a aussi menacé d'arrêter de sanctionner les les magistrats et d'autres fonctionnaires du tribunal pour la même affaire. Le 2 septembre 2020, l'administration a annoncé que les États-Unis avaient imposé des sanctions à la procureur de la CPI Fatou Bensouda et au chef de la division de juridiction, de complémentarité et de coopération du bureau du procureur, Phakiso Mochochok. Cette action concrétisait un ordre exécutif émis le 11 juin 2020 par le président Donald Trump qui déclarait une urgence nationale surréaliste et autorisait le gel des actifs et l'interdiction d'entrée des familles qui pourrait être imposée contre certains fonctionnaires de la CPI.

 

L'ancien président des États-Unis, Trump a qualifié à son époque la CPI « d'irresponsable » et de «  dangereuse » pour  le pays et a appelé à « limiter les larges pouvoirs » de la CPI. En cette année 2024, le président actuel des États-Unis, Joe Biden, soutient la décision du tribunal contre Vladimir Poutine. Washington, à l'époque, avait adopté une loi qui autorisait l'utilisation de « tous les moyens nécessaires et appropriés pour obtenir la libération », d'un militaire ou d'un fonctionnaire arrêté à la demande du tribunal de  La Haye. L'ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, sous le gouvernement de Trump, soutenait en 2018 : « Nous laisserons la CPI mourir d'elle-même. Après tout, la CPI est morte dans tous les sens du terme ». Quand il y a des aveux, il n'y a pas besoin de preuve. La CPI et sa conduite unilatérale et en faveur de l’Occident « est sur la voie de l'autodestruction ».

 

Ces paroles coïncide pleinement avec celle de l'ambassadeur de Russie, devant le conseil de sécurité de l'ONU, qui soutenait que cet institution, appelait CPI, au moment où elle se taise face au crime, de qui, des États-Unis et de l'OTAN, le Donbass, ainsi que devant les crimes commis pendant des décennies par l'Occident, est une institution politisée qui agit de façon déséquilibrée et incompétente, et a à nouveau démontré son infériorité. « La CPI est une marionnette aux mains de l'Occident collectif, toujours prête à exercer une pseudo justice sur demande. » il est évident que le monde marche, inexorablement vers le multilatéralisme et que l'empire agonisant ne peut rien faire de plus que donner des coups de poing dans l’eau.

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/04/22/pensamiento-critico-cpi-una-entidad-sometida-a-los-intereses-de-occidente/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/04/pensee-critique-la-cpi-une-entite-soumise-aux-interets-de-l-occident.html

 

Publié par El Diablo

 

 

 

Les lois sur l'histoire quelque soit le prétexte invoqué sont destinées à imposer un récit anticommuniste officiel

26 Avril 2024 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Front historique, #L'Europe impérialiste et capitaliste, #Théorie immédiate, #GQ, #Russie, #Europe de l'Est, #Chine

La propagande ne perd pas de temps dans l'exploitation du filon.

La propagande ne perd pas de temps dans l'exploitation du filon.

 

Si on examine l’histoire des sciences, on constate que la viabilité de la théorie de l’évolution darwinienne n’a pas été affaiblie mais renforcée au contraire par les attaques des créationnistes. Les interdire sous prétexte qu’elles rallieraient les suffrages d’intégristes religieux d’extrême-droite qui font la police dans les écoles outre-atlantique aurait précisément obtenu l’effet inverse à celui souhaité.

Ce n’est pas semble-t-il l’analyse - ni l’intention - de ceux qui ont promulgué en Europe et particulièrement en France des lois qui instaurent un délit d'opinion en interdisant de remettre en cause certains récits historiques. Ce qui est visé explicitement c’est le négationnisme de la Shoah, mais l’opprobre s’étend aussi au révisionnisme historique en général qui pourrait y conduire, craint-on.

Or le révisionnisme de théories traditionnelles ou dépassées est la démarche qui consiste à reconsidérer un récit historique vu les progrès de la recherche, et qui est si on y réfléchit l’essence même du travail de l’historien. L'idée qu’il y a des faits et des interprétations historiques définitivement acquises, à tort ou à raison et que ça plaise ou non est étrangère à la mentalité de l’historien scientifique professionnel.

Presque aucun récit historique un peu complexe n’est prouvé à 100 %. et on peut même se demander si une telle exigence aurait un sens. Mais cette particularité de la science et du récit historiques qui en diffusent le résultat n’est pas bien comprise même d’un public a priori plus sage ; j’avais tenté un jour (en vain) d’expliquer ce point de vue au philosophe Jacques Bouveresse après une de ses leçons au Collège de France et il m’avait assimilé avec colère, devinez à qui ? Aux négationnistes des chambres à gaz.

Cela dit, les faits historiques concernant la Shoah sont  pour l'essentiel parmi les mieux établis ; l’interdiction du négationnisme et la remise en cause du révisionnisme ont donc été non seulement inutiles, mais ils ont introduit dans le public des soupçons et alimentés les argumentaires paranoïaques des antisémites, complètement marginalisés depuis 1945, qui n’en demandaient pas tant.

La meilleure façon soit dit en passant de lutter contre les théories et les interprétations irrationnelles ou malveillantes est de les laisser se développer pour pouvoir les réfuter explicitement.

Mais la loi Gayssot de 1990, du nom d’un communiste repenti des années de la mutation du PCF - célèbre bien malgré lui pour s’être, littéralement , tiré une balle dans le pied dans une partie de chasse - qui est censée empêcher l’expression des idées des négationnistes des camps de la mort et des chambres à gaz nazies est en fait dirigée contre un autre objectif : les communistes eux-mêmes.

Ce fait paradoxal s’explique aisément si l’on réfléchit à l’importance prise dans la philosophie et dans l’histoire enseignées aujourd’hui par une catégorie de pensée ad-hoc imaginée en 1945 par Hannah Arendt (principalement) et conjointement avec les théories de Georges Orwell et de Karl Popper, pour amalgamer communisme et nazisme, le « totalitarisme ».

S’il est interdit par la loi de nier l’existence de crimes nazis il va forcément l’être aussi de nier les crimes "totalitaires" généreusement imputés au communisme par la pensée hégémonique depuis la chute du Mur de Berlin, qui reprend telles-quelles les assertions de la propagande nazie et occidentale développées puis 1917 avec une imagination digne de Stefen King – lequel aurait bien voulu d'ailleurs devenir un porte plume de la propagande ukrainienne. Puisque nazisme et communisme sont censés être les deux faces de la même chose horrible.

La loi Gayssot a eu peu d’effet contre les fascistes patentés qui n’ont aucun souci de cohérence et qui peuvent sans problèmes promouvoir le fascisme en affectant de s'y opposer –  mais elle affecte indirectement les communistes parce qu’elle les gène pour utiliser le bilan réel de l’URSS et des autres pays socialistes dans leur argumentaire, ce qui nécessiterait la révision des montagnes de propagande qui tiennent lieu d'historiographie, sans provoquer des amalgames hystériques et une mise en quarantaine.

Toute tentative de réfuter les légendes urbaines qui courent les rues concernant Lénine, Staline, et qui déforment de manière tératologique l’histoire réelle des famines, du Goulag, des purges, l’histoire de l’économie de l’URSS, de la Chine maoïste, etc. peuvent être aisément stigmatisées comme une forme de révisionnisme, et du coup de négationnisme totalitaire.

Ainsi l'historienne Annie Lacroix-Riz a-t-elle fait l’objet d’une tentative de diabolisation et de mise au ban de l'Unniversité de la part des sympathisants des nazis d'Ukraine, en ce qu’elle contestait la légende noire du Holodomor - la "famine génocidaire" de 1932. Ce n’est pas comme on voit une affaire sans importance car le discours victimaire des néo-nazis ukrainiens est maintenant devenu une pièce maîtresse de la propagande belliciste et impérialiste pour prolonger le massacre de la guerre insensée contre la Russie qui s'y déroule en ce moment.

La théorie du totalitarisme et la tentative de proscrire et de criminaliser les idéologies stigmatisées comme totalitaires  - qui visent toujours en pratique les mouvements marxistes-léninistes , non seulement porte atteinte aux libertés de pensée, d’expression et de recherche, mais risque de nous conduire tout droit à la troisième guerre mondiale.

Une tentative de censure des esprits ab ovo du même genre est en cours actuellement - sous couvert de lois instituant le délit d'apologie du terrorisme - pour criminaliser la critique du sionisme, et de protéger l'existence de l'État d'Israël contre toute critique par une loi d’exception qui en ferait un autre délit d'opinion. Les grands esprits de l'impérialisme se retrouvent.

Le but de cet article n'est pas de montrer que la propagande nazie ou raciste devrait être autorisée, bien que je ne crois pas que son interdiction soit efficace dans le cadre d'une société libérale et capitaliste. Il s'agit de montrer aux communistes que les lois de ce type sont dirigées principalement contre eux et qu'ils doivent cesser de les invoquer dans leur matériel de propagande s'ils veulent cesser de se tirer des balles dans le pied.

Le fascisme, le racisme, et d'autres formes extrêmes de l'oppression des classes exploiteuses du travail sont les produits dans la superstructure des rapports de production matériellement déterminés à une époque données et ne peuvent pas être modifiés fondamentalement par des campagnes menées dans le champ de l'idéologie ou plus ridiculement de la morale. Lorsqu'on croit le faire avec efficacité, c'est qu'on s'attaque à des survivances du passé qui ont déjà perdu leur substance. Pour le dire autrement, c'est quand on enfonce des portes ouvertes - au risque de créer des précédents dangereux.

GQ, 4 novembre 2023, relu le 21 avril 2024

PS Toute autre tentative de sanctuariser ou de renverser par la loi ou par des règlements universitaires un récit historique, avec de bonnes intentions, est tout aussi mal inspirée que celle de la loi Gayssot et provoque de la même manière l'effet inverse de celui escompté.

Et risque d'aboutir à rien de mieux qu'aux théories oh combien subversives de ces révolutionnaires de campus qui repoussent Marx et Lénine hors du champ des études, parce qu'ils étaient des mâles blancs de plus de cinquante ans.

 

Les étudiants américains ont les yeux rivés sur les campus universitaires : Gaza est la raison de notre présence ici 

« Il n’y a plus d’université à Gaza » : de Paris à New York, les étudiants se mobilisent pour la Palestine

samedi 27 avril 2024 par Defend Democracy Press

La résistance de la Palestine sauve la conscience du monde, en particulier la partie honnête et socialement ancrée dans les réalités productives des sociétés occidentales globalement dégénérées politiquement, et elle permet de réarmer et de réorganiser la vraie gauche, la gauche sociale, la gauche ayant une base de classe. Tout en démontrant de façon incontestable l’hypocrisie de la morale droidelommiste occidentale.
...Les Palestiniens ont permis de relire l’article de Karl Marx à la New York Herald Tribune sur l’insurrection des Cipayes aux Indes et de repartir de l’avant. [1]
La Palestine est (re)devenue le Vietnam des années 2020. (BD-ANC)

La célèbre école Sciences Po Paris s’est mise à l’heure des universités américaines où les manifestations propalestiniennes se sont multipliées. Les cours n’ont pas pu reprendre, vendredi 26 avril au matin. L’école est à nouveau inaccessible et occupée par plusieurs dizaines d’étudiants en pleine période d’examens. On attend beaucoup des autres sites universitaires partout en France...(JP-ANC)

L’attention mondiale s’est tournée vers les universités des États-Unis, où les étudiants ont érigé des campements pour exiger que des mesures soient prises pour mettre fin à la guerre d’Israël contre la bande de Gaza.

Les manifestations de plus en plus nombreuses ont pris racine sur les campus de certains des plus grands établissements universitaires du pays, dont Columbia et Harvard.

Au cours des dernières semaines, elles ont suscité de vifs débats sur la liberté d’expression, la solidarité avec les Palestiniens aux États-Unis et l’usage de la force pour disperser les étudiants protestataires, entre autres.

Mais les étudiants au cœur du mouvement affirment que la raison pour laquelle ils ont commencé leurs manifestations - la nécessité urgente de mettre fin aux bombardements meurtriers d’Israël sur Gaza - risque de se perdre dans une cacophonie de voix et de distractions.

"Gaza est la raison pour laquelle nous sommes ici. Gaza est la raison pour laquelle nous faisons cela", a déclaré Rue, étudiante à la New School de New York, qui a demandé à n’être identifiée que par son prénom par crainte de représailles.

Les étudiants pro-palestiniens promettent de "désoccuper" Princeton après que l’administration ait mis fin au campement.

25 avril 2024

Quelques heures après que les administrateurs aient mis fin à un campement naissant à l’Université de Princeton jeudi matin, des centaines d’étudiants ont pris le contrôle d’une cour centrale de l’institution de l’Ivy League, jurant de rester jusqu’à ce que l’université se sépare des entreprises qui profitent de l’occupation israélienne des Palestiniens.

Des étudiants, des professeurs et des membres de la communauté ont apporté des couvertures, des livres, des ordinateurs portables et des toiles vierges sur les pelouses situées en face de la chapelle de l’université, dans la cour McCosh, jeudi, mettant en place une "Université populaire pour Gaza" pour repousser la décision de l’université de fermer le campement anti-guerre, comme leurs pairs l’ont déjà fait dans plus de 30 autres universités à travers les États-Unis au cours de la semaine écoulée.


Là-bas aussi. Répression et diffamation ! (JP-ANC)

Faisant écho au président Biden, M. Netanyahu a qualifié les manifestations d’"antisémites".

par Dave DeCamp
24 avril 2024

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé mercredi à une répression contre les Américains qui protestent contre le massacre des Palestiniens de Gaza par Israël dans les campus universitaires des États-Unis.

"Ce qui se passe sur les campus universitaires américains est horrible. Des foules antisémites ont pris le contrôle de grandes universités", a déclaré M. Netanyahu. Ses propos font écho à ceux du président Biden, qui a qualifié les manifestations de "protestations antisémites".

Dans certaines universités américaines, la police a arrêté et dispersé les manifestants, mais M. Netanyahu a déclaré qu’il fallait faire plus. "Heureusement, les autorités étatiques, locales et fédérales ont réagi différemment, mais il faut faire plus. Il faut faire plus", a déclaré M. Netanyahu.

Le chef de l’opposition israélienne et ancien Premier ministre, Yair Lapid, a également appelé à une répression des manifestations. "Ce qui se passe sur les campus universitaires américains est impardonnable", a-t-il écrit sur X. "C’est de l’antisémitisme, c’est du soutien au terrorisme, c’est du soutien au Hamas qui assassine des personnes LGBT et opprime les femmes. L’administration ne peut pas rester les bras croisés, elle doit intervenir".

Des policiers de l’État du Texas ont dispersé une manifestation à l’université du Texas, à Austin, mercredi, et auraient arrêté au moins dix étudiants. Les manifestants exigeaient que l’université se désengage des entreprises manufacturières qui fournissent des armes à l’armée israélienne.

Les partisans d’Israël aux États-Unis ont également qualifié à tort les manifestations organisées dans tout le pays d’"antisémites", alors que de nombreux étudiants juifs participent à l’activisme pro-palestinien sur les campus universitaires, y compris à la manifestation organisée à l’université de Columbia. M. Netanyahu a poussé la diffamation un peu plus loin en affirmant que les manifestants voulaient "tuer des Juifs".

"Nous assistons à une montée exponentielle de l’antisémitisme en Amérique et dans les sociétés occidentales, alors qu’Israël tente de se défendre contre des terroristes génocidaires qui se cachent derrière des civils", a déclaré M. Netanyahu.


Des centaines de personnes arrêtées et agressées par la police américaine alors que les manifestations contre le génocide de Gaza s’étendent sur les campus universitaires

Un campement anti-guerre se développe à l’université de Pittsburgh : "Biden, Trump, Bush et Obama, tous sont déterminés à poursuivre la guerre.
Des centaines de personnes arrêtées et agressées par la police américaine alors que les manifestations contre le génocide de Gaza se multiplient sur les campus universitaires
"Le droit de manifester est en jeu", déclare un étudiant de Columbia au WSWS
Des centaines d’étudiants se rassemblent contre le génocide à Washington, D.C.
La police de Boston évacue par la force un campement de tentes à Emerson College
Jerry White, candidat à la vice-présidence du Parti de l’égalité socialiste, dénonce le déchaînement de la police à Austin, au Texas.
"L’antisémitisme, c’est l’amalgame entre l’État d’Israël et les juifs", déclare un membre de la faculté de Columbia à WSWS.
Les manifestations étudiantes contre le génocide de Gaza et la répression policière s’étendent à l’Italie et à la France
La police de Los Angeles procède à une arrestation massive sur le campus de l’Université de Californie du Sud

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