lundi 17 novembre 2014

PAROLES D'AFICIONADOS



DES MOTS ET DES AVIS  SUR LES CHOSES TAURINES


Le toreo n’est pas un passe temps agréable, mais une passion dévorante
Toréer consiste à tromper le toro, mais  sans mentir
Devenir matador est une chose casiment impossible. Être figura, cela tient du miracle
Les suertes du toreo peuvent s’expliquer sur le terrain, les expliquer par écrit est très difficile, les faire partager plus difficile encore
Le toreo n’a pas de limites, parce qu’il est ART
Que le diable emporte celui qui ne se signe pas avant de donner l’estocade
Parvenir à dompter la sauvagerie, la brutalité du toro, et s’accoupler avec lui en cadence avec des gestes réguliers provoque le sommet de l’émotion
Calmer la charge du toro c’est réduire sa vitesse selon la volonté du torero
Le torero n’est pas là pour se montrer: il doit ÊTRE (torero)
La meilleure inspiration reste l’entrainement
Faire des passes est une chose. Tout autre chose que faire des passes est toréer, sans aucune comparaison
Les toros sont comme les gens : certains  permettent d'être fréquentés, d’autres non!
Les mauvaises intentions des toros se lisent dans leurs yeux, parce que, si j’ignore que les toros ont une âme, je sais par contre que oui, ils ont des yeux (paroles de matador)
La  naturelle seule, quand la muleta s’étire en tournant, évoque toute la beauté de notre terre, et même plus, ce qu'aucun poète ne saura jamais décrire.
Se croiser devant un toro est un acte de courage, et de plus, c’est le choix le plus sûr de la sécurité.
Le toro est un grand mystère. Quand tu crois savoir, tu découvres une nouvelle chose, si bien qu'ensuite tu te rends compte que tu ne savais rien
Le temple, art de toréer avec douceur, est le toreo pur, fruit de l’intelligence, de la connaissance, de l’histoire. Un véritable miracle qui peut être considéré comme l’essence véritable de l’art de toréer .
S’il n’est pas élevé au rang de l’art, le toreo ne peut être réduit qu’à un métier quelconque.
Tout est perdu lorsque les médiocres sont cités en exemple, et lorsqu’on se moque des meilleurs.
L’art est possible grâce à la noblesse du toro, certes, mais ce qui  rend le toreo sublime, c’est un toro puissant, encasté et sauvage, avec du trapio, de la caste, sérieux et bien armé, qui dégage crainte et respect, toujours prêt à foncer .
Les taurinos disent que de nos jours c’est le « toro  artiste » qui plait. C’est faux ! La corrida actuelle n’est que cendres laissées par ceux qui l’ont corrompue, et qui ont ainsi provoqué la disparition des aficionados connaisseurs, exigeants et généreux. C'est l'empresa taurin qui est le plus grand responsable des fraudes commises dans ses arènes. C’est lui qui engage à leurs conditions et exigences  les toreros vedettes spécialisés dans l’art du destoreo, c’est lui le propriétaire des toros lidiés, c’est lui qui les a vendus.-( acheteur, gestionnaire, vendeur-) (TONI, El CHOFRE) 
La corrida de toros  sans véritable toro comme acteur est un simulacre sans aucune raison d’être, où l'animal roi a perdu ce qui faisait sa gloire, et l’aficionado est condamné à supporter les tricheries qui le révoltent, témoin mécontent d' un spectacle vidé de son sens, par les magouilles de  quelques  aigrefins.

Pour conclure cette revue, le mot de la fin - provisoire -  à un autre grand aficionado, ami du CHOFRE  :
Il n’est pas nécessaire d’être figura pour imposer sa tricherie, un novillero qui vient à peine de débuter en piquée  parvient très bien à exiger que ses novillos soient manipulés - afeités - . Après çà, on dira que les anti corrida sont les responsables du  mal de la fiesta, alors que l’ennemi, nous l’avons à l’intérieur, dans les arènes !( ENEKO ANDUEZA)