jeudi 18 mai 2017

L'ÉQUIPE IMMACULÉE DE M. PROPRE



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Emmanuel Macron (M. Propre), Edouard Philippe (tout nouveau, tout neuf et immaculé) et Areva.
Demain sans doute nous aurons à parler ici du nouveau Premier ministre, de sa fortune, de ses déclarations de patrimoine, de ses votes de député à l’Assemblée nationale et d’autres choses encore qui feront ricaner (ou pleurer de dépit) François Fillon qui s’est trouvé bien seul pendant la grande lessive vertueuse qui a fait un président qui n’est pas lui.
LGS.
L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre d’Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage "modéré" que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, Edouard Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.
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En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (Charlie Hebdo, 29 avril 2009).
C’est précisément pendant cette période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir central de Niamey (AFP, 17 janvier 2008).
En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie.
Il est donc logique de considérer que les manoeuvres en coulisse d’Edouard Philippe ne sont pas étrangères aux graves troubles qui ont eu lieu par la suite dans la zone sahélienne (Niger/Mali) et dans le fait que, poussés par la misère, des groupes Touaregs aient fini par s’allier à des mouvements djihadistes.
Mais, surtout, il est légitime de se demander pour qui agit Edouard Philippe lorsqu’il est en charge des affaires publiques, que ce soit auparavant comme maire du Havre et désormais comme premier ministre.
Une première réponse est apportée par le fait que, à peine assis dans le fauteuil de maire du Havre (aimablement offert par son prédécesseur qui a démissionné en cours de mandat !), Edouard Philippe a offert un pont d’or… à son ancien employeur Areva, pour qu’il installe deux usines d’éoliennes off-shore, projet finalement abandonné piteusement en septembre 2016 : il serait intéressant d’enquêter pour voir ce que la sympathie d’Edouard Philippe pour Areva a finalement coûté aux citoyens-contribuables…
On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, Edouard Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi.
URL de cet article 31887 

LA LETTRE OUVERTE DE CHARLES HOAREAU

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Publié par El Diablo

Charles Hoareau, militant syndicaliste et politique à Marseille,
Je suis, comme tant de gens en France, quelqu’un qui se bat comme il peut contre ce capitalisme ravageur qui provoque chômage, racisme et guerres, qui fabrique du désespoir à la tonne et des quartiers ghettos. Un parmi tant d’autres qui voit que Macron n’est pas encore en fonctions que déjà les premières attaques s’annoncent à commencer par une aggravation par ordonnances de la loi travail et le maintien de l’état d’urgence.
Le capital est rassuré.
Son candidat est aux manettes et le nouvel habillage de ses défenseurs, ce que certains appellent la recomposition politique, et qui est en fait un retour au pouvoir de l’alliance PS droite qui a été la règle durant presque tout le 20e siècle à l’exception de quelques périodes très courtes (36, CNR, 81-83...) peut lui permettre d’espérer d’avoir les mains libres pour revenir sur toutes les conquêtes du monde du travail qui entravent ses bénéfices.
Comme me l’a écrit quelqu’un hier « il va falloir ressortir le matos » (qu’on n’avait guère rangé !) et amplifier encore tant qu’on le peut le combat sans attendre. On va continuer de le faire syndicalement, politiquement, associativement.
On le sait. On continuera à se battre.
On sait aussi que si on a des élus, des relais politiques, cela peut nous aider et que ce sera plus dur sans cela. Alors depuis un moment et encore plus depuis mardi soir où a été officiellement annoncé le blocage entre FI et PCF je suis…je ne peux pas dire les mots. Je ne peux même pas dire désespéré car c’est un luxe que l’on ne peut pas se permettre quand on est dans le camp de celles et ceux qui sont le dos au mur dans le combat contre le capitalisme.
Mais enfin ! Où est votre boussole ?
Bien sûr que les organisations c’est important mais à condition qu’elles soient au service du monde du travail, de tous les laissés pour compte, des exclus !!! Ça ne peut pas passer avant !
En plus dans une période de régression sociale qui dure depuis des décennies !
Les organisations et les individus qui ont soutenu la candidature Mélenchon ont le devoir historique de s’entendre avant la date limite de dépôt des candidatures sinon il nous restera quoi ? L’acceptation en pleurant de tout ce qui n’est déjà plus acceptable ? La plongée dans la barbarie où veut nous entrainer ce système ? La lutte armée ?
C’est quoi qui est recherché avec ce blocage ? La disparition ? Une ou l’autre force croit-elle pouvoir tirer son épingle du jeu et avoir des élus à l’issue d’un combat fratricide ?
Sur la base des présidentielles, les projections actuelles évaluent à près de 500 circonscriptions celles où il y aura des triangulaires ou des quadrangulaires. Même s’il faut être prudents et qu’aucune élection ne ressemble à une autre, il est incontestable qu’il y a un coup à jouer et que Macron et son alliance gauche/droite peuvent être mis en difficulté. Vous vous rendez compte ce que cela voudrait dire comme possibilités de point d’appui pour nos luttes sans lesquelles il n’y aura pas de retour vers le progrès social ?
C’est la peur de gagner qui vous paralyse ?
Si le blocage actuel se maintient tout ce que vous allez gagner les uns et les autres c’est la déception à commencer par vos propres militants, conforter les sectarismes, rendre plus crédible la possibilité d’une majorité parlementaire pour Macron (alors que justement 61% des français n’en veulent pas), voire une pluie de votes blancs et nuls encore plus grande que le 7 mai et dont vous serez ce coup-ci les destinataires…
Je ne sais pas si mon courrier, qui vient après tant d’autres, vous fera entendre raison mais je sais qu’en cas d’accord nous serons nombreux à nous engager alors que dans le cas contraire vous nous contraindrez pour une large part à rester spectateurs…du moins de cet acte là parce que pour le reste on est déjà à l’action.
Charles Hoareau

MERCI AU VOTE "UTILE": GRÂCE A LUI, A CHAQUE VOTE UN PEU PLUS, L'ÈRE DU FN APPROCHE!

Il est libre Valls, il y en a même qui l'ont vu voler (air bien connu)

UN CHIEN DE GARDE CHASSE L'AUTRE



SNJ : David Pujadas : la face cachée du 20 h

18 Mai
Sur son piédestal du 20 h de France 2, David Pujadas se croyait intouchable, protégé par de bons chiffres d’audience. Le présentateur vedette vient pourtant d’être écarté. Une décision de Delphine Ernotte, Présidente de France Télévisions, qui peut paraître brutale.
Le SNJ France Télévisions ne peut se réjouir des soubresauts que traverse le Service Public depuis cette annonce. Car M. Pujadas a été la figure de proue de l’Information de France 2 pendant 16 ans. Il est donc normal que son départ suscite des interrogations.
Cependant, le SNJ rappelle qu’il n’avait cessé d’alerter la direction de l’Information sur les dérives de l’édition phare de la chaîne, sous le règne de David Pujadas et d’Agnès Vahramian, sa rédactrice-en-chef.
Non, l’audience ne justifie pas tout, et le côté obscur du 20 h se traduisait par une violence du management, un taylorisme érigé en système, et de la discrimination professionnelle. Alain De Chalvron, ancien correspondant de France 2 en Chine, n’avait-il pas lui-même été « exclu » du 20h pour avoir écrit un rapport sur l’état de la rédaction, pourtant demandé par la Présidente de FTV.
Le 20 h était tenu par une caste, celle d’un petit groupe de journalistes. L’étage supérieur de la fusée qui décide de tout : le taylorisme journalistique a été imposé comme l’ultime étape d’un système visant à contourner toute contradiction. Autrement dit, les journalistes qui mettent en forme l’information ne sont pas ceux qui la recueillent. Ceux qui fournissent des « bouts de sujets » sont cantonnés à des rôles d’exécutants.
Sur la planète 20 h, tout le monde est perdant. Alors que des journalistes peu expérimentés érigés en « nouvelles stars » de l’antenne sont en surchauffe, de grands reporters sont réduits à des missions dégradantes : multiplier les éléments.
De nombreuses dérives de cette édition ont été pointées par le médiateur de FTV. Les sujets « incarnés » ont suscité l’opprobre de bon nombre de téléspectateurs. Quel est l’intérêt journalistique de mettre en scène les journalistes au risque de donner à voir une réalité aseptisée, pour ne pas dire déformée ? Et que dire des micros-trottoirs dans laquelle on laisse parfois des électeurs d’extrême-droite tenir des propos discriminatoires, sans apporter la moindre contradiction ? La diffusion d’un dossier sur des stages destinés à redorer la masculinité des participants, sans apporter de contrepoint ni dénoncer le caractère sexiste, et lancé sur la « fin du patriarcat » a également suscité beaucoup de réactions.
Autre hasard du calendrier, dans une tribune écrite dans Libération, le directeur de l’Information, Michel Field, qui semble découvrir opportunément le contenu des journaux, s’interroge sur les reportages « incarnés » tout comme sur les « effets de montage, musique et commentaires dramatisants ».
Le même directeur de l’information qui paraissait peu enclin à défendre l’investigation ces dernières semaines, et qui semble souvent bien loin de s’intéresser à ses équipes de reporters, sauf à les remercier par mail après certaines opérations spéciales.
Le SNJ n’a pas à se féliciter ou à se plaindre d’un choix qui n’est pas de notre ressort. C’est une prérogative, de la présidente sans aucun doute.
Le choix du calendrier est néanmoins catastrophique puisqu’il jette sur le service public un nouveau doute quant au lien politique entre des décisions et le changement d’actionnaire.
Notre seule vigilance s’opère sur les contenus, et les principes qui régissent notre profession. Le choix des équipes quelles qu’elles soient doit se faire dans le respect des uns et des autres, et permettre de repartir sur des bases saines qu’elles soient journalistiques ou sociales.
Les révolutions de palais ne changent rien pour celles et ceux qui dans l’ombre tentent de faire leur métier du mieux possible.
Paris, le 17 mai 2017
David Pujadas_la face cachée du 20h